Nos modes de vie ont bien changé au fil des décennies, le plan de nos logements évolue en conséquence. Dans les années 90, on avait tendance à séparer les pièces par des cloisons, ou des murs, aujourd’hui on ouvre les espaces.
Dans Les logements d’avant les années 90, on avait tendance à séparer les pièces par des cloisons, ou des murs. Cela permettait de bien attribuer une fonction à chaque pièce, de ne chauffer et même de ne devoir entretenir régulièrement que les espaces dont on avait besoin au quotidien.
Le séjour était réservé aux invités. L’entrée était séparée pour limiter l’entrée du froid à l’ouverture de la porte. Cela avait du sens, mais cela découpait les espaces.
Depuis les années 90 – 2000, avec l’augmentation sensible des coûts de la construction et l’amélioration de l’isolation on s’est habitués à parler de cuisines américaines et à ouvrir les espaces à vivre.
Comment faire évoluer son logement ancien ?
Dans les maisons individuelles récentes
Pour les maisons des années 80-90 et plus récentes, c’est souvent assez facile. La plupart du temps, le cloisonnement est assuré par des éléments de Placoplatre qu’il suffit de démonter pour que l’espace soit ouvert.
Il faudra préalablement apporter les modifications des branchements électriques et plomberie situés sur celle-ci (Eclairages, prises, radiateurs…).
Ensuite, il faudra envisager un raccordement du sol. Cela peut consister à un simple remplissage décoratif de la saignée laissée au sol par l’ancienne cloison, à la réfection complète du revêtement de l’ensemble, à l’idéal. Il peut être intéressant selon la configuration des lieux, de conserver une courte partie des cloisons pour garder une petite entrée, et une protection visuelle de la cuisine, si la porte d’entrée est entre la cuisine et le séjour, par exemple, pour bien garder une fonction distincte à chaque espace.
Le cas particulier des maison plus anciennes
Dans les maisons des années 70 et avant, ou les maisons plus récentes à étage, il est possible que les séparations soient assurées par des murs porteurs. Cela ne remet pas en cause le projet, et il faudra s’assurer de mettre en œuvre les solutions appropriées de reprise des charges des murs démolis pour atteindre l’objectif d’ouverture, sans compromettre la solidité de la maison.
Le cas particulier des appartements en copropriété
Les modifications sont possibles facilement quand il s’agit de cloisons, comme pour les maisons individuelles récentes.
Si les murs sont porteurs, il faut que vous sachiez qu’ils sont structurels de l’immeuble, et ils ne vous appartiennent pas vraiment. Il demeure possible d’intervenir sur leur modification, cependant, il sera nécessaire de :
- Faire appel à un architecte pour décrire le projet
- Faire appel à un bureau d’étude structure qui déterminer s’il possible, et qui déterminera les règles à appliquer pour que ce soit le cas,
- Présenter l’ensemble de ces éléments à l’association des copropriétaires, par le biais du syndic.
- Obtenir l’accord de la majorité des copropriétaires pour pouvoir engager les travaux
Toutes ces démarches ont un coût qu’il faudra engager sans pouvoir garantir que la décision des copropriétaires sera positive.Quand les travaux sont réalisés, l’effet de gain d’espace est saisissant.
Une décoration nouvelle et appropriée va permettre de mettre en valeur les modifications effectuées, et donner une nouvelle jeunesse à votre logement. Vous aurez l’impression d’avoir changé de logement, tout en restant chez vous !